1. Savoir dès le départ quel type de repas vous voulez vraiment

On pense souvent que le plus difficile est de choisir le menu. En réalité, ce qui change tout, c’est le format.
Il existe trois grandes façons de réunir une famille, et chacune a ses avantages.

Le repas assis

C’est la version traditionnelle : tout le monde à table, un vrai moment partagé.
On conseille souvent ce format pour des repas intergénérationnels. Les grands-parents aiment ce côté ritualisé, les enfants y trouvent leurs repères, et l’ambiance reste posée.
L’inconvénient, évidemment, c’est la gestion du service. Plus de 15 personnes, et on commence à sentir que la cuisine prend le dessus sur la convivialité.

Le buffet

C’est probablement le format le plus simple quand on dépasse les 20 convives.
On dresse une belle table, chacun se sert, les conversations se croisent, on ne s’inquiète plus de savoir si les plats arrivent encore chauds.
Pour les familles nombreuses, c’est un vrai soulagement, surtout si l’on veut profiter un minimum de sa propre fête.

L’apéritif dînatoire & déjeunatoire

Le préféré de beaucoup de familles aujourd’hui.
Il permet de proposer des bouchées variées, salées et sucrées, sans avoir à gérer un timing strict.
Ce format fonctionne à merveille pour 25 ou 30 invités — et même davantage — car il offre une liberté totale. Les gens picorent, discutent, reviennent goûter une autre verrine… L’ambiance est immédiate.

2. Les quantités : le point qui stresse tout le monde (à tort)

Il y a toujours quelqu’un dans la famille qui demande : “Tu crois qu’on aura assez ?”
Et quelqu’un d’autre qui répond : “On n’a jamais trop.”
Pour éviter de cuisiner comme si l’on recevait un régiment, voici les repères que nous utilisons le plus souvent.

Repas assis

• Entrée : Une portion qui ouvre l’appétit sans alourdir le début du repas, généralement quelque chose de frais ou de délicat.
  Comme par exemple: taboulé oriental
• Plat : Une pièce principale accompagnée d’un ou deux garnitures, suffisamment généreuse pour satisfaire tout le monde sans être trop riche.
  Comme par exemple: Pavé de thon rouge mi cuit sur légumes grillés
• Fromage : Une petite sélection qui permet de prolonger le repas en douceur, souvent partagée au centre de la table.
• Dessert : Une part équilibrée, pensée pour conclure le repas sur une note sucrée et agréable.
  Comme par exemple: Tarte vanille Pécan

Buffet

On pense plutôt en variété qu’en grammes : deux plats principaux, deux accompagnements, une belle entrée et un dessert.
Le buffet donne beaucoup de liberté aux convives, et les restes sont faciles à conserver.

Apéritif dînatoire

• 15 pièces pour remplacer un repas complet
• 7 à 10 pour un apéritif renforcé
• Au-delà de 20, c’est une soirée longue ou très gourmande… ça arrive !

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Concrètement :

• 10 personnes → tout est possible, même le menu gastronomique.
• 20 personnes → buffet ou apéritif, beaucoup moins de pression.
• 30 personnes → on entre dans le domaine où un traiteur change vraiment la vie, ne serait-ce que pour la mise en place.

3. Construire un menu équilibré (et qui plaise vraiment à tout le monde)

On voit souvent des familles partir dans tous les sens : “on fait une entrée tiède ? ou deux ?”, “on ajoute une verrine ?”, “ça fait peut-être trop de poisson, non ?”.
En réalité, le plus simple fonctionne toujours mieux.

Un bon menu familial est un menu lisible

Il suffit :

• d’une entrée fraîche ou croquante,
• d’un plat généreux,
• d’un dessert qui laisse une vraie impression.

Pas besoin de complexifier : trop de choix fatigue les invités et complique la logistique.

Miser sur les produits maison

Sur l’île de Ré, on a la chance de pouvoir travailler des produits qui parlent aux familles : saumon fumé maison, magret fumé, poissons locaux, légumes de saison…

Pour un buffet ou un apéritif, ce sont souvent ces produits qui attirent en premier sur la table.

4. L’organisation : l’étape qui fait toute la différence

Voici quelques points auxquels on ne pense pas toujours et qui pourtant changent vraiment la vie le jour J :

• Préparer un espace dédié aux boissons.
• Libérer un plan de travail pour poser les plats qui arrivent.
• Étiqueter les préparations du buffet (c’est un détail, mais ça évite 30 fois la même question).
• Avoir un ou deux sacs isothermes supplémentaires si besoin.
• Prévoir une solution pour garder les desserts au frais, surtout en été sur l’île de Ré.

Et si vous faites appel à un traiteur, demandez-lui ce qu’il peut livrer au dernier moment : c’est souvent un confort précieux.

5. Et le dessert dans tout ça ?

Un repas familial se termine toujours sur une note sucrée.
C’est souvent le moment où tout le monde se rassemble à nouveau, donc autant en faire un instant un peu spécial.
Les pièces montées plaisent toujours.

Les entremets aussi.
Et de plus en plus, les desserts signatures — comme notre création “La Cacahuète” — deviennent de véritables sujets de discussion autour de la table.

Aucun repas familial ne se termine mal avec un bon dessert. C’est peut-être la règle d’or.